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Archive for the ‘Médias de Masse’ Category

La Première: Pauline Marois et la peur

septembre 4, 2013 1 commentaire
(Source: La Presse)

(Source: La Presse)

N’ayant pas vu le fameux « documentaire » sur les évènements du 4 septembre, vous comprendrez que je vais m’abstenir de commenter sur son contenu, mais quand J’ai lu ça dans le Journal ce matin, j’ai eu un petit pincement.

« J’aurais pu avoir peur. Mais je n’ai jamais eu peur. C’est un sentiment qui m’enlèverait de la spontanéiité »
-Pauline Marois, sur les évènements du 4 septembre 2012

Cette affirmation est d’un ridicule absolu et il est assez facile de le démontrer.

1: « J’aurais pu avoir peur » – La peur est donc un choix? Soit on a peur, ou on n’a pas peur. Si on a peur, on peut choisir d’y succomber, ou de l’utiliser comme outil, mais on ne choisit pas si on a peur ou non en premier lieu.

2: La peur est elle-même un sentiment spontané qui affecte le jugement et donc nous rend plus enclin à prendre une décision sur un coup de tête…donc accentue la spontanéité…

3: Depuis quand est-ce que la spontanéité est une chose positive excepté dans un contexte de survie? Selon le Larousse, « Spontané » est un synonyme de « Irréfléchi ». Le mot a 4 définitions, dont deux qui s’appliquent comme caractéristique, et dans les deux cas, ce n’est pas « positif »:

Se dit d’un comportement qui n’est pas réfléchi, qui est fait sans calcul

OU

Se dit de quelqu’un qui obéit à ses premières impulsions, qui exprime sans détour ce qu’il pense

Avec cette citation, Madame Marois tente de démontrer son courage et sa droiture lors d’une situation de grand stress.

Le problème est que le courage n’est pas l’absence de peur, comme Pauline essaie de nous dire via cette citation, mais plutôt la maîtrise de la peur, comme plusieurs personnages historiques se sont évertués à nous répéter depuis longtemps…

« Courage is resistance to fear, mastery of fear, not absence of fear. »
-Mark Twain

“Courage is not the absence of fear, but rather the judgement that something else is more important than fear.”
-Ambrose Redmoon

« I learned that courage was not the absence of fear, but the triumph over it. The brave man is not he who does not feel afraid, but he who conquers that fear. »
-Nelson Mandela

La Syrie – Il n’y a rien à faire.

syrian_revolution-flagD’un côté, nous avons les forces de Bachar al-Assad, dictateur sous le contrôle de l’Iran, qui sont assistés des troupes des gardes révolutionnaires iraniens (IRGC). De l’autre, nous avons des rebelles intégristes, assistés par des jihadistes d’un peu partout dans le monde musulman.

Il n’y a pas de « bon » ou de « mauvais » côté dans ce conflit.  Les forces du gouvernement et les soldats iraniens qui traversent la frontière pour aider Al-Assad ont déjà commis plusieurs atrocités.  Al Assad finançait le Hezbollah edt leur fournissait un sanctuaire hors du Liban pour s’entraîner et recruter du personnel pour qu’ils s’attaquent à Israel.

Les jihadistes, eux, sont des intégristes qui veulent imposer la Sharia sur le monde entier et qui vont utiliser les armes que l’on leur a fourni pour le conflit contre nous aussitôt que ce sera avantageux pour eux de le faire.

Et aujourd’hui j’entend les rumeurs d’une frappe aérienne potentielle de la part de l’OTAN.

Ceci serait la pire chose à faire…

C’est dommage pour la population Syrienne, qui est prise en sandwich entre ces deux factions, mais il n’y a rien que nous pouvons faire. Toute action de la part des nations occidentales serait mal vue, et n’aurait aucun impact positif dans la région.

La meilleure chose à faire, donc, est de laisser la situation aller, tout en gardant un oeil dessus et en demeurant prêt à agir si jamais le conflit dégénère et sort des frontières de la Syrie…

Équiterre: Où va votre dollar?

août 20, 2013 4 commentaires

eoliennesLe domaine éolien fait jaser depuis quelques semaines.  Le Parti Conservateur du Québec a organisé une pétition pour exhorter la Première Ministre de ne pas continuer d’investir dans ce gouffre financier.  Les médias couvrent les augmentations de tarif qu’Hydro Québec a demandé à la Régie de l’Énergie.  Avec tous les arguments contre l’éolien qui circulent, Steven Guilbeault, cet ancien gourou de Greenpeace qui est parti pour fonder son propre OSBL, Équiterre, a décidé de répliquer.

Honnêtement, je commence à être sérieusement irrité par cet homme, qui n’a aucune qualification dans le domaine environnemental et qui a clairement fondé son organisation dans le but précis de faire du lobbying vert et de profiter des largesses de l’État pour ce qui est des subventions.

Je me suis donc intéressé aux états financiers de l’entreprise. Pour ce qui est des dépenses, il semble que cette organisation ne soit pas un modèle d’efficacité…et préfère payer son personnel et son administration que de faire de l’activisme…
Selon son rapport annuel de 2012:

Dépenses:

Ressources humaines 1 892 232$
Activités 1 124 358$
Administration 576 719$
Frais financiers sur la marge de crédit
relative au prêt-miroir 122 082$
Total: 3 715 391$

Donc, Équiterre a dépensé 800 000$ de plus en « ressources humaines » que sur ses activités et l’administration reçoit 576 719$.

Histoire de représenter ça comme il faut, chaque dollar donné à Équiterre en 2012 a été dépensé comme suit:
(nombres arrondis)

Ressources humaines: 0.51$
Activités: 0.30$
Administration: 0.16$
Frais Financiers sur la marge de crédit relative au prêt-miroir: 0.03$

Notons que l’organisme reçoit environ soixante mille dollars de plus qu’elle dépense, surement pour se garder un nid de sûreté, mais ceci ne change rien au problème clair de cet organisme:  Le 2/3 du dollar donné à Équiterre va à payer le personnel et maintenir l’organisation et seul un maigre 30 cent de chaque dollar donné sert à des activités.

 

ADDENDUM: Notons également qu’Équiterre a reçu 1 165 772$ de la part du gouvernement provincial en 2012, un bon de plus de 560 000$ comparativement à 2011.

Non-Verbal Communication: When feminists deny its existence.

août 6, 2013 2 commentaires

Mehrabian pieLast week, a mini-scandal erupted when Guy Fournier, former head of the French-language CBC, commented on a television interview that occurred the day before, in which Jean-François Mercier (a funnyman) put his hand on Pénélope McQuade’s knee (who is the host of the show) on two separate occasions.  On this second instance, Ms. McQuade clearly warned Jean-François Mercier that it was the second time he touched her.  Following the interview, that apparently he had not seen, but decided to comment on, Mr. Fournier had the following comments [1]:

“Pénélope is never dressed like a nun. […]  Despite the generous display they give us with their charms, particularly in summer, most young women today are indignant as soon as we notice them or that male gazes become more insistent”

“Who do these women display all their assets for?  Themselves?  I’d be surprised…Especially not to attract the attention of other women, who are generally very critical and stingy with compliments for each other.  Therefore, it’s to get noticed by men, which is in perfect accord with the genetics of the species.  But why play the victim as soon as a man takes the bait, as soon as he raises a curious eye or risks a compliment, as awkward as it can be?”

I don’t want to comment on the event itself, however, but rather on the subsequent reaction, which is much more interesting.

Pénélope McQuade responded to those comments on her Facebook page[2], which were then repeated in some media outlets, including Radio-Canada.  Among her comments, she said that:

“That my legs were bare, so be it, but that they have a direct cause and effect link…What the hell is that?!  This is when it becomes dangerous.  No, Mr. Fournier, that my legs were bare does not give permission to touch them.  No, Mr. Fournier, cleaveage does not give the right to stare into it either.  No, Mr. Fournier, a scantily dressed woman, according to your criteria, contributes NOTHING to the, rude, vulgar, violent of even criminal acts by individuals who cannot manage what is theirs to manage.  No, Mr. Fournier.”

The following day, July 26th, Lise Ravary (a news commentator/blogger for the most popular newspaper in the province), in her blog, went over the top by writing a piece dedicated to Ms. McQuade, to criticize the “sexist remarks” made by Guy Fournier.  At the same time, she launched a salvo directly at me, by mentioning a Facebook comment I put on her wall back on July 22nd.[3]

“Last week, in reaction to one of my blogs, a young moron published a long comment to the effect that rape is unacceptable, disgusting, yes, but that women do not help their case by showing more skin than clothing, that clothing is a factor that can attract a rapist, that the victim’s behaviour contributes in being chosen as a target, and I won’t mention the best ones.”

Non-verbal communication

 

However, all I did was remind everyone that non-verbal communication also has its importance.  I admit having been rather direct in my comments, but it does not change the fact that what I wrote is based on empirical evidence.

In what are Guy Fournier’s words sexist and retrograde?  Evidently, it is not Politically Correct, but the fact remains that what he said is essentially true.  Whoever possesses a basic grasp of Evolutionary Psychology can easily demonstrate that it’s the case.

To begin, it seems that Ms. Ravary and McQuade, like all militant feminists, ignore the very existence of non-verbal communication.  If a woman’s clothing has no influence…and cannot influence another person’s behaviour, I should then be able to show up for a job interview dressed in ruined jeans and a dirty t-shirt.  According to the feminist argument (which is also shared by the mass media) , the HR person should not interpret anything from this clothing during his final evaluation and therefore, should treat this candidacy on the same level as another where the candidate showed up in a suit and tie.

Let’s take an extreme example;  If I decide to show up at the Saint Jean-Baptiste festivities dressed in a Captain Canada costume, Ms. McQuade and Ms. Ravary’s argument supposes that there is no chance whatsoever that my appearance might raise the risk of being the victim of a physical aggression.

As you can see, a few small analogies can prove that this opinion does not hold any validity in the real world.  Non-verbal language, which clothing is a part of, communicates much more information than spoken language, or even the tone and attitude we have.  Despite the fact that the results of Mehrabian’s studies[4] are not an effective barometer to determine the importance of each form of communication, it is still evident that non-verbal  is more important and supplants verbal communication when interacting with people.

A study in evolutionary psychology, called “Appearance and success”, mentions this link between clothing and behaviour, while citing a multitude of other studies that demonstrate this is the case in many fields of activity.[5]  For example, it has been proven that red and black can increase sexual attraction, by influencing the behaviour of those who wear it, as well as those who see it being worn.  Also, female attraction towards males wearing red is linked to the perception of higher status.

So we know that the color and style of clothing can incluence the behaviour of others, but if we listen to the feminist dogma that our media tries to pass for reality, we should include a single exception in the case of women’s clothing.  Why would non-verbal communication not apply for a woman who dresses in a suggestive fashion, for instance by wearing a sleeveless black dress that stops at mid-thigh, with cleaveage going down to the solar plexus?

Obviously, like Lise Ravary, a good number of feminists will criticize this text, calling me a moron, or using other, more hurtful epithets, because I dare defy the established dogma.  Should I remind them that insult is the last refuge of those who possess no arguments?  Ms. Ravary did not mention in her blog post that she never responded to any of my points, instead attacking me personally and blocking me off her account.  She also did not mention that immediately after doing so, she tweeted the Montreal Police’s twitter account to advise them that I was “indirectly but clearly defending rapists” and asking them if the police would be interested in following up on that.[6]

I do not condone sexual offenders, and I do not defend them either.   A sexual assault is a disgusting act that is never justified.  But by teaching our girls that their behaviour and clothing has absolutely no impact on the statistical probability of being a victim of such an assault, we’re making the problem worse.  It is said that the rapist is entirely responsible of the fact that he acted upon his impulses.  I agree wholeheartedly, but it is also everyone’s responsibility to not expose themselves as potential victims by having the appropriate behaviour.  If you walk down a dark alleyway at 2am, your chances of being the victim of an assault of some sort increases massively.  If you find suddenly find yourself in the “wrong neighbourhood” and you wear the “wrong colored clothes” it’s the same thing.  If you’re a woman and you’re dressed sexy, you will attract the eyes and hands of men, and you increase the risk of attracting the attention of a rapist…It’s just a question of common sense.

So, Ms. Ravary and McQuade, non-verbal communication exists and influences the behaviours of others, despite your heartfelt wish that it should not be the case.  But you should also know that between what should be, and what is, there is a world of differences…

[1] http://www.radio-canada.ca/nouvelles/arts_et_spectacles/2013/07/26/001-fournier-mcquade-jdm.shtml

[2] https://www.facebook.com/PenelopePageOfficielle

[3] http://blogues.journaldemontreal.com/liseravary/actualites/chere-penelope/

[4] http://www.la-communication-non-verbale.com/2013/02/le-verbal-le-para-verbal-et-le-non.html

[5] http://www.epjournal.net/wp-content/uploads/EP10782801.pdf

[6] http://picpaste.com/pics/240d06437e7d5eb8c00aed2735c82f9e.1375614881.PNG

Communication non-verbale: Quand les féministes ignorent son existence,

août 6, 2013 3 commentaires
Le tableau de Mehrabian

Le tableau de Mehrabian

La semaine dernière, un mini scandale a eu lieu quand Guy Fournier, ancien patron de Radio-Canada, a commenté une entrevue qui avait eu lieu la veille, lors de laquelle Jean-François Mercier a mis la main sur le genou de Pénélope McQuade à deux reprises. Lors de la 2e instance, Madame McQuade a clairement averti Jean-François Mercier que c’était la deuxième fois qu’il la touchait. Suite à cette entrevue, qu’apparemment il n’a pas vue mais qu’il a décidé de commenter, voici ce que M. Fournier a dit [1] :

« Pénélope n’est jamais vêtue comme une religieuse.  […]  Malgré le généreux étalage qu’elles font de leurs charmes, particulièrement l’été, la plupart des jeunes femmes d’aujourd’hui s’insurgent ou s’indignent dès qu’on les remarque ou que les regards masculins se font plus insistants.»

« Pour qui donc ces femmes déploient-elles tous leurs atours? Pour elles-mêmes? Ça m’étonnerait… Sûrement pas pour attirer l’attention des autres femmes, qui sont en général très critiques et très avares de compliments les unes envers les autres. C’est donc pour se faire remarquer des hommes, ce qui est tout à fait en accord avec la génétique de l’espèce. Mais pourquoi jouer les offensées dès que l’homme mord à l’appât, dès qu’il ose un œil plus curieux ou risque un compliment, si maladroit soit-il? »

Je ne veux donc pas commenter l’évènement en tant que tel, mais plutôt la réaction subséquente, qui est vastement plus intéressante.

Pénélope McQuade a répondu à ces propos sur sa page Facebook [2], qui ensuite ont été repris dans quelques médias, incluant Radio-Canada.  Parmi ses propos, elle disait que :

« Que mes jambes aient été dénudées, soit, qu’elles établissent un lien direct de cause à effet… Quessé ça ?! Et c’est là que ça devient dangereux. Non monsieur Fournier, des jambes dénudées ne donnent pas le droit de les tripoter. Non monsieur Fournier, un décolleté ne donne pas non plus le droit d’y plonger. Non monsieur Fournier, une femme peu vêtue, selon vos critères, ne contribue EN RIEN aux comportements d’autrui, comportements déplacés, vulgaires, violents, voire criminels d’individus qui ne peuvent gérer ce qui leur appartient de gérer. Non monsieur Fournier. »

Le lendemain, 26 juillet, Lise Ravary, dans son blogue du Journal de Montréal, a sauté aux barricades en écrivant un texte dédié à Pénélope McQuade, pour critiquer les « propos rétrogrades » de Guy Fournier. En même temps, elle y est allée d’une salve envers moi-même, en mentionnant une conversation Facebook que j’ai eue sur son mur le 22 juillet [3]:

« La semaine dernière, en réaction à un de mes blogues, un jeune zouf a publié un long commentaire à l’effet que le viol est inacceptable, dégueulasse, oui, mais que les femmes n’aident pas leur cause en exhibant plus de peau que de vêtements, que l’habillement est un facteur aggravant qui attire le violeur, que le comportement des victimes contribue à ce qu’elles soient choisies comme cibles, et j’en passe de meilleures. »

Communication non-verbale

Pourtant, tout ce que j’ai fait était de rappeler que la communication non-verbale a son importance. J’admets avoir été un peu direct dans mes commentaires, mais n’empêche que tout ce que j’ai dit est basé sur des faits prouvés.

En quoi est-ce que les propos de Guy Fournier sont-ils rétrogrades et sexistes? Évidemment, ce n’est pas « politiquement correct », mais il en demeure que ce qu’il disait est quand même véridique.  Quiconque avec une connaissance élémentaire de la psychologie évolutionnaire peut facilement démontrer que c’est le cas.

En premier lieu, il semblerait que Mesdames Ravary et McQuade, comme toutes les féministes militantes, semblent ignorer l’existence de la communication non-verbale. Si l’habillement d’une femme n’a aucune influence sur le comportement d’autrui, tel que ces dames s’évertuent à nous faire croire comme étant l’évidence-même, je devrais donc pouvoir me présenter à une entrevue pour un emploi de bureau habillé en jeans troués et avec un t-shirt tout crotté.  Selon l’argument des féministes (qui est également véhiculé dans nos médias de masse), la personne qui effectue l’entrevue ne devrait rien interpréter de cet habillement lors de son évaluation finale et donc, traiter cette candidature au même niveau qu’une autre où le candidat s’est présenté en tenue de ville.

Prenons un exemple plus extrême; dans le cas où je décide de me présenter aux festivités de la Saint Jean-Baptiste costumé en Capitaine Canada, l’argumentation de mesdames McQuade et Ravary suppose qu’il n’y a aucune chance que mon habillement accentue le risque que je sois victime d’une agression physique.

Comme vous pouvez voir, quelques petites analogies bien simples permettent de démontrer que cette opinion n’a absolument aucune validité dans le monde réel. Le langage non-verbal, dont l’habillement fait partie, communique beaucoup plus que le parlé, ou même les intonations que l’on emploie. Malgré que les études de Mehrabian [4] (voir l’image attachée à ce billet) sur les trois types de langage ne soient pas une représentation fidèle de l’importance de chacune des trois formes de communication, il en demeure évident que le non-verbal est très important et supplante le langage verbal lors d’une interaction entre individus.

Une étude en psychologie évolutionnaire, intitulée « Appearance and success », fait mention du même lien entre les vêtements et le comportement d’autrui, tout en citant une multitude d’études qui ont démontré que c’est effectivement le cas dans plusieurs sphères d’activité [5]. Par exemple, il a été démontré que le rouge et le noir peuvent accentuer l’attirance sexuelle, en influençant le comportement de celui qui le porte et de ceux qui le voient. Aussi, l’attraction féminine envers les hommes vêtus de rouge est liée à la perception d’un statut social élevé.

Donc on sait que la couleur et le style vestimentaire influencent le comportement des autres, mais si l’on écoute le dogme féministe que nos médias tentent de faire passer pour la réalité, il faudrait y inclure une seule exception dans le cas de l’habillement des femmes. Pourquoi est-ce que la communication non-verbale ne s’appliquerait pas dans le cas d’une femme qui s’habille de manière suggestive, par exemple en portant une robe noire qui descend à mi-cuisse, sans manches, avec un décolleté qui va jusqu’au plexus solaire?

Évidemment, comme Lise Ravary, plusieurs féministes vont critiquer ce texte, en me traitant de « zouf », ou en faisant usage d’épithètes plus insultantes, parce que j’ose défier le dogme établi. Devrais-je rappeler que l’insulte est le dernier refuge de ceux ne possédant aucuns arguments? Madame Ravary n’a pas mentionné dans son texte qu’elle n’a jamais répondu à un seul des points que j’ai présentés, préférant rétorquer avec des attaques et en me bloquant de son compte. Elle ne mentionne pas non plus qu’immédiatement après m’avoir bloqué sur Facebook suite aux arguments que je lui ai offerts, elle a tweeté le compte du SPVM pour les aviser que je « défends indirectement mais clairement les violeurs » et pour leur demander si ça intéresse la police. [6]

Je ne cautionne pas les actes des agresseurs sexuels et je ne les défends pas non plus. Une agression sexuelle est un acte dégoûtant et n’a jamais de justification. Mais en enseignant à nos filles que leur comportement et habillement n’ont absolument aucun impact sur la probabilité statistique d’être victime d’une agression sexuelle, on accentue le problème. On dit que c’est la responsabilité de l’agresseur de ne pas passer à l’acte. Je suis parfaitement d’accord, mais il est aussi de la responsabilité de tous et chacun de ne pas s’exposer à être une victime en ayant les comportements appropriés. Si vous vous promenez dans une ruelle sombre à 2h du matin, vos chances d’être victime d’une agression quelconque augmentent en flèche.  Si vous vous trouvez accidentellement en plein territoire de gang de rue et que portez un chandail bleu dans un coin contrôlé par les rouges, c’est la même chose. Si vous êtes une femme et que vous êtes habillée « sexy », vous allez attirer les regards et les touchers des hommes et vous augmentez le risque d’attirer l’attention d’un agresseur sexuel…c’est simplement une question de gros bon sens.

Donc, Mesdames Ravary et McQuade, la communication non-verbale existe et influence le comportement d’autrui, malgré votre souhait que ce ne devrait pas être le cas. Mais vous devriez aussi savoir qu’entre ce qui devrait être et ce qui est, il y a un monde de différences…

[1] http://www.radio-canada.ca/nouvelles/arts_et_spectacles/2013/07/26/001-fournier-mcquade-jdm.shtml

[2] https://www.facebook.com/PenelopePageOfficielle

[3] http://blogues.journaldemontreal.com/liseravary/actualites/chere-penelope/

[4] http://www.la-communication-non-verbale.com/2013/02/le-verbal-le-para-verbal-et-le-non.html

[5] http://www.epjournal.net/wp-content/uploads/EP10782801.pdf

[6] http://picpaste.com/pics/240d06437e7d5eb8c00aed2735c82f9e.1375614881.PNG